Les préoccupations écologiques ou éthiques exprimées sur divers forums par les mouvements sociaux et les réseaux internationaux, nationaux et locaux, affirment aujourd’hui, avec plus d’insistance que jamais, la nécessité de procéder à une transition socio-écologique profonde vers un nouveau modèle d’organisation sociale. Ce nouveau système devra être plus en harmonie avec l’environnement naturel, plus axé sur la qualité de vie, plus juste socialement et plus authentiquement démocratique.
À cet égard, du point de vue scientifique, l’objectif principal du Réseau International d’Intelligence Territoriale est la co-construction d’approches théoriques, de méthodes et d’outils pour les partenariats territoriaux afin d’élaborer conjointement leurs feuilles de route et de mener à bien ensemble leurs projets de manière plus efficace.
Le fait est que, dans le contexte de crise socio-écologique, les défis portant sur le développement de la qualité de vie varient d’un territoire à l’autre. Ainsi, les acteurs institutionnels et les citoyens de divers endroits sont confrontés à la crise en favorisant l’innovation sociale de nombreuses façons différentes. Ces innovations sociales influent avec plus ou moins de force sur leurs systèmes de gouvernance territoriale, à savoir les mécanismes traditionnels de résolution des conflits dans le système triple de tensions global-local, public-privé, et Etat-citoyen.
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